20% de la pollution mondiale des eaux provient du textile, essentiellement à cause des teintures
La pollution textile a une énorme incidence sur l'écologie de la planète. Il est plus que temps d'en prendre conscience, et d'agir.
Les produits chimiquesAvant d’être colorées, les fibres textiles doivent d’abord être blanchies. Les industriels utilisent depuis le XIXe siècle de l’eau de Javel pour accélérer le blanchiment. L’eau de Javel est par la suite rejetée dans les eaux usées. Le chlore contenu dans l’eau de Javel se combine alors avec des molécules organiques contenues dans les sols, l’air et l’eau. N’étant pas biodégradable, le chlore se retrouve dans la chaîne alimentaire car il est absorbé par les plantes, les animaux… jusqu’aux êtres humains. C’est aussi vrai pour tous les produits chimiques et colorants utilisés lors de l’étape de teinture textile (métaux lourds dans les pigments, solvants chlorés, acides…). |
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La plupart des produits chimiques utilisés lors de la confection textile reste sur les tissus. C’est pour cela qu’il faut toujours laver ses vêtements de travail avant de les porter ! La fabrication et l'utilisation des colorants synthétiques ou conventionnels sont deux éléments principaux de l'impact environnemental d'un vêtement. |
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En effet, il semble que les teintures puissent atteindre le corps humain par absorption de la peau. Certains consommateurs ont des réactions cutanées, des nausées et des difficultés respiratoires en lien avec celles-ci. Ceci s'explique par le fait que les colorants synthétiques contiennent entre autres, des métaux lourds (chrome, cuivre, chrome, cobalt et zinc), des phtalates, du formaldéhyde et des dioxines. Aussi, ces derniers peuvent ou sont suspectés de perturber le système endocrinien (hormones) ou causer des cancers et ce, particulièrement, chez les travailleurs du textile. |
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Une consommation d'eau incroyableAu niveau environnemental, une étude affirme qu'en moyenne chaque kilo de tissu fini a besoin de 80 à 100 litres d'eau pour être teint. |
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Finalement, les colorants synthétiques posent un défi car ils sont fabriqués à partir de ressources non renouvelables, tel que le pétrole. |
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Quelles sont les solutions envisageables ?Une réglementation sur l'identification des procédés de teinture sur les étiquettes de vêtements devrait être obligatoire afin de protéger les citoyens et l'environnement. Sans cette réglementation, il est impossible d’empêcher l’importation de vêtements détenant et libérant des résidus de produits toxiques. |
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Nos pantalons de travail Guincho et vestes de travail Guincho ont, par exemple, subi les traitements suivants : En conclusion, il est complexe d'avoir un vêtement de "travail parfait" en matière d'impact écologique. Le choix du textile est important mais n'est pas le seul élément à considérer. La teinture est un élément clé. Il est toujours possible de rechercher les vêtements teints certifiés OEKO-TEX. |
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Jérôme Lancry, |
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